2008-08-04
Sonnets albriens (4)
Cachée par la brume, la croisée de ma belle
luit plus qu'une étoile, plus que la pleine lune,
que soleil au zénith ou jamais lueur aucune,
pour les yeux de mon cœur puisque sa voix m'appelle
Est-ce donc l'or fondu de ses boucles rebelles
qui allume ce feu si tard, à l'heure brune
alors que mon retard doit craindre sa rancune
et que je ne veux plus qu'entrer encor chez elle?
Hélas, sa maison se mire dans le canal
et seule la croisée noyée loge un fanal!
Dans les airs, le pertuis de mon aimée est obscur
Ma chérie est partie hier pour ce pays
qui se voit en songe mais dont l'amant n'a cure
puisqu'il est mensonge conçu la nuit au lit
luit plus qu'une étoile, plus que la pleine lune,
que soleil au zénith ou jamais lueur aucune,
pour les yeux de mon cœur puisque sa voix m'appelle
Est-ce donc l'or fondu de ses boucles rebelles
qui allume ce feu si tard, à l'heure brune
alors que mon retard doit craindre sa rancune
et que je ne veux plus qu'entrer encor chez elle?
Hélas, sa maison se mire dans le canal
et seule la croisée noyée loge un fanal!
Dans les airs, le pertuis de mon aimée est obscur
Ma chérie est partie hier pour ce pays
qui se voit en songe mais dont l'amant n'a cure
puisqu'il est mensonge conçu la nuit au lit
Libellés : Poème