2008-07-20

 

Readercon, retour et bilan

Dernière journée, qui tient plus de la demi-journée. Il faut déjà songer à rassembler les livres achetés ou emportés, boucler les sacs et prendre congé. Le petit déjeuner est bref, avalé en moins de deux dans un café Starbucks d'un petit centre commercial voisin, dont les arcades ont un faux air d'Italie. Je commence par faire face à un dilemme. Deux excellents sujets à la même heure... Je mise sur « The Fermi Paradox Paradox » avec Michael A. Burstein, Jeff Hecht, Steven Popkes, Robert J. Sawyer et Ian Randal Strock. Les débats sont bien menés et stimulants, mais, pour une table ronde qui devait se questionner sur l'absence de textes portant sur l'absence d'extraterrestres ailleurs, on passe beaucoup de temps à parler... d'extraterrestres.

Après un repas au centre commercial en bonne compagnie, j'assiste à la fin de la discussion sur « If Fantasy Is Created, Does Science Fiction Evolve? » avec une belle brochette composée de Jeff Hecht, Mike Allen, R. Scott Bakker, Judith Berman, James L. Cambias, Sarah Castle, Ted Chiang, Thomas A. Easton, Rose Fox, Walter H. Hunt et Yves Meynard. Sans surprise, les participants sont beaucoup trop nombreux pour que la discussion s'engage vraiment, mais des idées intéressantes sont émises.

Je termine l'après-midi, et le congrès, en assistant à une causerie de Kandel sur la SF polonaise et à une présentation de Resa Nelson sur l'écriture de son premier roman de fantasy, qui l'a incitée à se familiariser avec le travail traditionnel du forgeron et le maniement de l'épée. Je note la recommandation par Kandel du webzine Words Without Borders pour les traducteurs cherchant un débouché en anglais et la mention du Higgins Armory Museum par Nelson. Puis, c'est l'heure des adieux et l'aventure de la recherche d'une station-service pour faire le plein, pour la première fois depuis notre départ de Montréal. C'est que la jauge est au plus bas et que le voyant se met à clignoter...

Quant au chemin du retour, la pluie est au rendez-vous (ce qui n'est pas si rare) pendant la traversée des montagnes, mais les précipitations sont d'une rare intensité... avant de se calmer lorsque nous redescendons dans les plaines qui entourent Montréal.

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Comments:
Bonjour,
je suis une étudiante italienne en Traduction Littéraire du français et de l'anglais.
Comme j'ai lu que vous avez écrit des nouvelles dans ces deux langues, je voudrais vous poser une question: est ce-que vous aves aussi traduit ces nouvelles?(par exemple avez vous traduit en français une nouvelle que vous aviez à l'origine écrite en anglais, ou viceversa?).
Si la réponse est "oui" alors vous pourriez etre un "cas" très intéressant pour mà thèse finale à l'université.
Je vous rémercie beaucoup et j'attends votre reponse dans ce blog.

Claudia
 
Salut,

J'allais dire que nous sommes plusieurs dans ce cas, mais, en fait, je crois que je ne connais qu'Yves Meynard qui soit aussi dans ce cas. Élisabeth Vonarburg a commencé à traduire elle-même certaines de ses nouvelles du français à l'anglais, mais j'ignore si elle compose en anglais. Je sais que Michèle Laframboise a tenté de faire la même chose, mais je ne sais pas avec quel succès et j'ignore si elle a déjà écrit directement en anglais. Jean-Claude Dunyach vient de m'envoyer un très court texte qu'il a traduit lui-même en anglais du français et que je suis en train de réviser, mais c'était la première fois qu'il s'y attaquait et il n'a jamais écrit directement en anglais.

En Europe, Mélanie Fazi a publié en anglais et je crois qu'il s'agissait d'une nouvelle traduite par elle-même, mais j'ignore si elle a déjà tenté d'écrire directement en anglais.

En ce qui me concerne, la réponse est oui, mais rarement. J'ai écrit plusieurs nouvelles en anglais, mais je n'en ai traduit en français qu'une seule, « Legacies », pour une antho encore inédite. Dans l'autre direction, c'est également assez rare.

Ma nouvelle bilingue « Report 323: A Quebecois Infiltration Attempt », d'abord parue (en français) dans Solaris 101, a été anglicisée pour paraître (en anglais) dans la revue Prairie Fire en 1994.

J'ai aussi traduit moi-même (du français à l'anglais) ma nouvelle « Des anges sont tombés » pour en faire « Where Angels Fall » (ce texte est paru en italien dans la revue Carmilla), ma nouvelle pour jeunes « Lukas 19 » et ma nouvelle « La nuit avant l'orage » (qui n'a pas encore été acceptée pour publication en anglais).

Il y a aussi les textes de Laurent McAllister (le symbionyme d'Yves Meynard et moi-même). Nous avons traduit du français à l'anglais notre texte « Le cas du feuilleton De Québec à la Lune, par Veritatus ». Et nous avons traduit en français notre nouvelle « Driftplast », devenue « Sur la plage des épaves » dans Solaris.

Pour l'instant, je crois que cela fait le tour de la question...

Alors, où étudiez-vous?
 
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