2008-05-02
La supplique au dieu vernal
Valsez donc, les saisons, tournez sans vous lâcher
et que le printemps arrive au bras de l'hiver,
qui nous inflige ses heures supplémentaires
en sus des neiges qui nous avaient tant fâchés
Après le soleil tapant, pourquoi tout gâcher?
Ne tombez plus, flocons, sur nos beaux gazons verts
Entendez donc raison, épargnez nos parterres
Que la danse emporte au loin vos gels remâchés!
Les plus belles rondes sont les mieux réglées
et mai n'est plus le temps des rhumes et onglées
Le joli printemps, nous l'aimons d'idolâtrie
quand les bourgeons crèvent l'écorce des rameaux
et les corolles vives le sol trop meurtri
Bienvenue, ô printemps, reste donc au hameau!
et que le printemps arrive au bras de l'hiver,
qui nous inflige ses heures supplémentaires
en sus des neiges qui nous avaient tant fâchés
Après le soleil tapant, pourquoi tout gâcher?
Ne tombez plus, flocons, sur nos beaux gazons verts
Entendez donc raison, épargnez nos parterres
Que la danse emporte au loin vos gels remâchés!
Les plus belles rondes sont les mieux réglées
et mai n'est plus le temps des rhumes et onglées
Le joli printemps, nous l'aimons d'idolâtrie
quand les bourgeons crèvent l'écorce des rameaux
et les corolles vives le sol trop meurtri
Bienvenue, ô printemps, reste donc au hameau!
Libellés : Poème