2008-04-29
Le monde englouti
Histoire de prolonger ma série des villes englouties au Canada par une future montée des océans, série qui s'arrêtait à Montréal faute d'autres villes importantes affectées au Canada (on me dira Victoria, mais bon... je m'en occuperai un de ces jours), on peut maintenant consulter cette page qui offre des animations téléchargeables de la montée mondiale des eaux, ainsi qu'un article qui tente d'évaluer les populations affectées.
Évidemment, les auteurs modélisent l'effet d'une fonte totale et maximale des glaces sur la planète actuelle. (Ils adoptent une valeur de 80 mètres pour la montée maximale des eaux.) Les scientifiques s'entendent pour dire que ceci n'aura pas lieu de sitôt. De ce point de vue, ces simulations sont de la pure science-fiction (sauf dans la mesure où elles permettent d'identifier les régions les plus menacées aujourd'hui par les ouragans et les tsunamis). En ce qui concerne le réchauffement du climat, s'il faut mille ans pour se rendre jusqu'à ces niveaux, les deux milliards de personnes qui seraient affectées aujourd'hui seront mortes depuis longtemps et leurs descendants auront eu le temps de déménager...
Néanmoins, si on a toujours voulu savoir à quoi ressemblerait la Terre en plus chaud, ces animations sont frappantes. L'Australie, l'Amérique du Sud et la Chine acquièrent des mers intérieures; les régions comprises entre l'Ukraine, le Caucase et l'Oural sont également noyées. La Russie est presque coupée de l'Asie... Des pays comme le Bangladesh, les Pays-Bas et le Danemark disparaissent. La Floride n'est plus là. La péninsule coréenne s'en tire mieux que la Chine côtière et le Japon montagneux que l'Angleterre méridionale. Mais l'Italie est presque coupée du continent, tandis que les îles indonésiennes sont essentiellement réduites à leurs échines volcaniques.
Et le Canada? Les auteurs ne fournissent pas de données particulières, mais je sais qu'à partir de 70 mètres de montée des eaux, Ottawa devient un port de mer. Et comme l'Arctique continue à fondre à toute vitesse...
Évidemment, les auteurs modélisent l'effet d'une fonte totale et maximale des glaces sur la planète actuelle. (Ils adoptent une valeur de 80 mètres pour la montée maximale des eaux.) Les scientifiques s'entendent pour dire que ceci n'aura pas lieu de sitôt. De ce point de vue, ces simulations sont de la pure science-fiction (sauf dans la mesure où elles permettent d'identifier les régions les plus menacées aujourd'hui par les ouragans et les tsunamis). En ce qui concerne le réchauffement du climat, s'il faut mille ans pour se rendre jusqu'à ces niveaux, les deux milliards de personnes qui seraient affectées aujourd'hui seront mortes depuis longtemps et leurs descendants auront eu le temps de déménager...
Néanmoins, si on a toujours voulu savoir à quoi ressemblerait la Terre en plus chaud, ces animations sont frappantes. L'Australie, l'Amérique du Sud et la Chine acquièrent des mers intérieures; les régions comprises entre l'Ukraine, le Caucase et l'Oural sont également noyées. La Russie est presque coupée de l'Asie... Des pays comme le Bangladesh, les Pays-Bas et le Danemark disparaissent. La Floride n'est plus là. La péninsule coréenne s'en tire mieux que la Chine côtière et le Japon montagneux que l'Angleterre méridionale. Mais l'Italie est presque coupée du continent, tandis que les îles indonésiennes sont essentiellement réduites à leurs échines volcaniques.
Et le Canada? Les auteurs ne fournissent pas de données particulières, mais je sais qu'à partir de 70 mètres de montée des eaux, Ottawa devient un port de mer. Et comme l'Arctique continue à fondre à toute vitesse...
Libellés : Effet de serre, Sciences