2008-03-31
Une autre solution au paradoxe de Fermi
Dans le New York Times de samedi, Dennis Overbye relatait dans cet article (inscription requise) les tentatives de stopper par des voies légales le démarrage du grand collisionneur de hadrons au CERN. Il expliquait comment deux hurluberlus, Walter L. Wagner et Luis Sancho, cherchaient à obtenir une injonction d'une cour de Hawaii afin d'empêcher le collisionneur d'engendrer soit des minitrous noirs soit des étrangelets, les uns comme les autres étant jugés susceptibles de détruire la Terre... sous certaines conditions. Pour en savoir plus sur les étrangelets, on peut lire cette analyse bien documentée des risques.
Il y a deux semaines, le journal suisse Le Matin rappelait d'ailleurs les craintes des critiques, en ajoutant une nouvelle variante, l'ouverture d'un tunnel spatiotemporel permettant à des visiteurs extraterrestres ou venus du futur de faire irruption dans notre monde... Tous ces risques semblent fort improbables dans l'état actuel des connaissances et les scientifiques ne sont guère inquiets.
L'analyse se sert d'ailleurs du taux observé de supernovae dans l'univers pour poser une limite à la dangerosité des étrangelets. La conversion de la Terre en matière étrange dégagerait une quantité d'énergie comparable à celle d'une supernova, quoique plus ou moins étalée dans le temps. Mais on pourrait s'appuyer sur une autre observation cosmique : le silence des sphères, c'est-à-dire l'absence manifeste d'extraterrestres. Si ceux-ci ne refusent pas de communiquer, c'est qu'ils sont carrément absents. Pourquoi?
Eh bien, si on suppose que chaque civilisation se développe jusqu'au moment où elle commence à monter des expériences de physique, en particulier de physique des particules, et engendre un minitrou noir ou un étrangelet par inadvertance, peut-être que la plupart des civilisations extraterrestres disparaissent avant d'essaimer... et qu'il serait plus risqué que prévu de brancher le collisionneur cette année.
Il y a deux semaines, le journal suisse Le Matin rappelait d'ailleurs les craintes des critiques, en ajoutant une nouvelle variante, l'ouverture d'un tunnel spatiotemporel permettant à des visiteurs extraterrestres ou venus du futur de faire irruption dans notre monde... Tous ces risques semblent fort improbables dans l'état actuel des connaissances et les scientifiques ne sont guère inquiets.
L'analyse se sert d'ailleurs du taux observé de supernovae dans l'univers pour poser une limite à la dangerosité des étrangelets. La conversion de la Terre en matière étrange dégagerait une quantité d'énergie comparable à celle d'une supernova, quoique plus ou moins étalée dans le temps. Mais on pourrait s'appuyer sur une autre observation cosmique : le silence des sphères, c'est-à-dire l'absence manifeste d'extraterrestres. Si ceux-ci ne refusent pas de communiquer, c'est qu'ils sont carrément absents. Pourquoi?
Eh bien, si on suppose que chaque civilisation se développe jusqu'au moment où elle commence à monter des expériences de physique, en particulier de physique des particules, et engendre un minitrou noir ou un étrangelet par inadvertance, peut-être que la plupart des civilisations extraterrestres disparaissent avant d'essaimer... et qu'il serait plus risqué que prévu de brancher le collisionneur cette année.
Libellés : Futurisme, Science-fiction