2008-03-24
Puisque tout le monde en parle...
J'ai vu.
Je n'avais jamais regardé auparavant Tout le monde en parle, cette grand-messe de la télévision dominicale. Hier soir, ce fut donc ma première fois.
Mes impressions?
— l'émission idéale pour être regardée du fin fond de l'agréable torpeur qui succède à un repas pascal... rien de trop exigeant... on ne craint pas de manquer quelque chose si on s'assoupit quelques instants... zzz...
— bref, on nous sert en guise de digestif une série d'entrevues gentillettes agrémentées de jokes plates pour épicer le tout
— au centre de cette grand-messe, Guy A. Lepage fait nettement figure de grand-prêtre qui énonce les verdicts au nom de toute une société
— d'ailleurs, ce qui frappe par rapport à d'autres émissions semblables, c'est l'importance de l'auditoire qui apparaît en arrière-plan ou qui se lève pour applaudir l'entrée des participants; j'ignore si c'était déjà le cas dans l'émission française à l'origine du concept, mais cela tranche sur les émissions que je regarde de temps à autre où l'auditoire est entendu, mais n'a pas l'occasion de se manifester en faisant masse. Une spécificité québécoise que cette mise en valeur de la collectivité?
Je n'avais jamais regardé auparavant Tout le monde en parle, cette grand-messe de la télévision dominicale. Hier soir, ce fut donc ma première fois.
Mes impressions?
— l'émission idéale pour être regardée du fin fond de l'agréable torpeur qui succède à un repas pascal... rien de trop exigeant... on ne craint pas de manquer quelque chose si on s'assoupit quelques instants... zzz...
— bref, on nous sert en guise de digestif une série d'entrevues gentillettes agrémentées de jokes plates pour épicer le tout
— au centre de cette grand-messe, Guy A. Lepage fait nettement figure de grand-prêtre qui énonce les verdicts au nom de toute une société
— d'ailleurs, ce qui frappe par rapport à d'autres émissions semblables, c'est l'importance de l'auditoire qui apparaît en arrière-plan ou qui se lève pour applaudir l'entrée des participants; j'ignore si c'était déjà le cas dans l'émission française à l'origine du concept, mais cela tranche sur les émissions que je regarde de temps à autre où l'auditoire est entendu, mais n'a pas l'occasion de se manifester en faisant masse. Une spécificité québécoise que cette mise en valeur de la collectivité?
Libellés : Canada, Médias, Québec, Société
Comments:
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Cher Jean-Louis,
Tout le monde en parle manquait à ta culture :-)
Pour ma part, j'ai écouté cette émission ici et là depuis sa création, parfois attentivement, parfois en dilettante, parfois en y assistant sur place, et j'étais un spectateur de son équivalent original français avec Ardisson déjà...
Cette saison-ci, on dirait que l'animateur est plus indulgent qu'avant, ce qui donne un petit côté "run de lait" à plusieurs interviews, mais souvent, ce sont les interviewés qui *font* l'émission (ou son intérêt).
Pour ce qui est du public, TLMEP version Québec est assez similaire à la version Ardisson de la chose, si ma mémoire est bonne, et cette présence plus visuelle du public est assez représentative de plusieurs émissions hexagonales du genre. (Contrairement à la culture anglosaxonne du public audible mais invisible, je dirais).
Pour ce qui est de l'humour, parfois, il n'atteint pas la cible, mais déjà, il faut être un fan de ce genre d'humour, à commencer par RBO, dont le style n'est jamais loin... - J'assume que RBO fait partie de ta culture, ici, hehe - et il y a les inévitable "running gag" présents dans toute émission du genre qui en est à sa énième saison, bien sûr.
Tout le monde en parle manquait à ta culture :-)
Pour ma part, j'ai écouté cette émission ici et là depuis sa création, parfois attentivement, parfois en dilettante, parfois en y assistant sur place, et j'étais un spectateur de son équivalent original français avec Ardisson déjà...
Cette saison-ci, on dirait que l'animateur est plus indulgent qu'avant, ce qui donne un petit côté "run de lait" à plusieurs interviews, mais souvent, ce sont les interviewés qui *font* l'émission (ou son intérêt).
Pour ce qui est du public, TLMEP version Québec est assez similaire à la version Ardisson de la chose, si ma mémoire est bonne, et cette présence plus visuelle du public est assez représentative de plusieurs émissions hexagonales du genre. (Contrairement à la culture anglosaxonne du public audible mais invisible, je dirais).
Pour ce qui est de l'humour, parfois, il n'atteint pas la cible, mais déjà, il faut être un fan de ce genre d'humour, à commencer par RBO, dont le style n'est jamais loin... - J'assume que RBO fait partie de ta culture, ici, hehe - et il y a les inévitable "running gag" présents dans toute émission du genre qui en est à sa énième saison, bien sûr.
Plus je vieillis, plus je me convainc que certaines choses ne manquent pas à ma culture.
En ce qui concerne l'humour, je dois dire que j'ai ri quand même. Une blague plate peut être drôle, en fait, même si elle manque de sel ou d'originalité.
En matière d'humour, il n'est pas impossible que je sois trop habitué au Daily Show ou au Colbert Report...
En ce qui concerne l'humour, je dois dire que j'ai ri quand même. Une blague plate peut être drôle, en fait, même si elle manque de sel ou d'originalité.
En matière d'humour, il n'est pas impossible que je sois trop habitué au Daily Show ou au Colbert Report...
Je n'ai pas non plus de télé chez moi, mais il m'arrive de passer du temps chez des amis et des parents qui en ont...
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