2007-12-19
Les régularités d'un rhume
Ce qui est tuant dans un rhume, maintenant que je peux commencer à les compter par dizaines depuis mon enfance, ce n'est pas les désagréments ou les douleurs qu'ils occasionnent, c'est la répétition.
Les rhumes, j'en ai fait le tour. De la gorge râpeuse et douloureuse des débuts aux ultimes quintes de toux, en passant par les heures paroxystiques durant lesquelles la congestion est à son comble, je connais maintenant toutes les étapes. Je les connais si bien que je me lasse moi-même d'inventorier les changements de consistance ou de teinte de mes expectorations, la sensation d'avoir fait le vide dans les cavités intérieures du crâne ou le soulagement passager que procure un peu de lait ou une bonne soupe.
Ces régularités ont été, selon certains, à la base de la science moderne, puisqu'elles informaient les pronostics des médecins hippocratiques dans la Grèce antique et encourageaient les philosophes à rechercher les mêmes régularités ailleurs, sur la terre comme au ciel. Mais j'aimerais que les rhumes soient moins réguliers. On pourrait alors espérer que, parfois, ils finissent plus vite...
Les rhumes, j'en ai fait le tour. De la gorge râpeuse et douloureuse des débuts aux ultimes quintes de toux, en passant par les heures paroxystiques durant lesquelles la congestion est à son comble, je connais maintenant toutes les étapes. Je les connais si bien que je me lasse moi-même d'inventorier les changements de consistance ou de teinte de mes expectorations, la sensation d'avoir fait le vide dans les cavités intérieures du crâne ou le soulagement passager que procure un peu de lait ou une bonne soupe.
Ces régularités ont été, selon certains, à la base de la science moderne, puisqu'elles informaient les pronostics des médecins hippocratiques dans la Grèce antique et encourageaient les philosophes à rechercher les mêmes régularités ailleurs, sur la terre comme au ciel. Mais j'aimerais que les rhumes soient moins réguliers. On pourrait alors espérer que, parfois, ils finissent plus vite...
Libellés : Vie