2007-12-20
Complainte d'un Canadien
Un Canadien errant, chargé de corriger
les deux cents examens de ses étudiants
adressa ces mots implorants à tous les vents :
Attendez, mes chers amis, avant de rager
Passez votre chemin, gardez-vous de neiger,
Retenez vos excès jusqu'au Nouvel An!
Ma tâche est lourde et j'ai pour ennemi le temps
qui ne donnera point congé pour déneiger
À cette prière, les grands vents répondirent :
Ce n'est pas nous, mortel, que tu devrais maudire
si la neige épaisse s'abat sur ton abri
Sache donc que tu n'aurais rien à craindre
des pires tempêtes, blizzards ou poudreries
si tu corrigeais plus, au lieu de te plaindre
les deux cents examens de ses étudiants
adressa ces mots implorants à tous les vents :
Attendez, mes chers amis, avant de rager
Passez votre chemin, gardez-vous de neiger,
Retenez vos excès jusqu'au Nouvel An!
Ma tâche est lourde et j'ai pour ennemi le temps
qui ne donnera point congé pour déneiger
À cette prière, les grands vents répondirent :
Ce n'est pas nous, mortel, que tu devrais maudire
si la neige épaisse s'abat sur ton abri
Sache donc que tu n'aurais rien à craindre
des pires tempêtes, blizzards ou poudreries
si tu corrigeais plus, au lieu de te plaindre
Libellés : Poème