2007-10-25

 

Efforts de mémoire

En Ontario, les étudiants sont soumis à des pressions que les étudiants québécois n'imaginent pas, j'ai l'impression. Les frais étudiants sont écrasants : si je suis porté à relativiser la charge que représentent les frais de scolarité des universités québécoises, il n'en va pas de même pour les frais des universités ontariennes. Comme les jeunes ontariens ne sont pas deux ou trois fois plus riches que les jeunes québécois, ils assument des coûts nettement plus élevés. Du coup, ils se doivent de réussir leurs cours, pour ne pas avoir investi autant d'argent pour rien, et un programme exigeant, comme en génie, redouble la pression.

Je sais que j'ai eu des étudiants si angoissés qu'ils prenaient des médicaments avant un examen pour se calmer. Et, après un examen comme celui de ce soir, la tension nerveuse a été si forte que les étudiants partiront sans se retourner, oubliant qui un portefeuille qui un sac à dos avec ordinateur... L'effort de mémoire requis pour se préparer à écrire l'examen a été si intense qu'on dirait qu'il ne reste plus assez de neurones pour vaquer aux rappels des priorités plus terre-à-terre. Pourtant, il a été démontré que le stress n'améliore pas les performances scolaires.

La prochaine fois, devrais-je proposer quelques minutes de méditation avant l'examen?

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Comments:
Méditation ou encore quelques grandes respirations avant pourquoi pas ? ;)
Mais si leur stress est si intense, ca risque de tomber a plat juste avant un examen. Existe-t-il des ateliers de gestion du stress à l'université ?
 
Il y a eu un atelier là-dessus le 16 octobre, pour 20 personnes...

Sinon, il y a un guide pratique offert par l'université.

Évidemment, il y a aussi le stress de l'enseignant qui doit veiller, dans une salle insuffisante, à ce qu'il soit impossible de tricher...
 
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