2007-09-30
Sonnets albriens (1)
Son front est l'escarpement blanc du glacier
qui avance en fondant, dénude sa tranche
et hisse au grand jour ses couleurs les plus franches,
la couronnant d'une muraille d'acier
Beauté à mériter, sans rien de grossier,
tel l'astre matinal perdu dans les branches
qui surgit quand on repousse de la manche
la frange pudibonde à l'éclat princier
J'apprends alors son regard, son ardeur solaire
qui écarta les rideaux de la nuit sévère,
ses cheveux d'ébène m'ayant caché ses larmes
rosée du tourment dont je veux savoir la cause
qu'un rival pour son cœur ami m'appelle aux armes
ou que sa joie de moi irrigue ses joues roses
qui avance en fondant, dénude sa tranche
et hisse au grand jour ses couleurs les plus franches,
la couronnant d'une muraille d'acier
Beauté à mériter, sans rien de grossier,
tel l'astre matinal perdu dans les branches
qui surgit quand on repousse de la manche
la frange pudibonde à l'éclat princier
J'apprends alors son regard, son ardeur solaire
qui écarta les rideaux de la nuit sévère,
ses cheveux d'ébène m'ayant caché ses larmes
rosée du tourment dont je veux savoir la cause
qu'un rival pour son cœur ami m'appelle aux armes
ou que sa joie de moi irrigue ses joues roses
Libellés : Poème