2007-08-21
Amusement raisonnable
L'univers télévisuel canadien était déjà riche du temps de mon enfance, avec sa douzaine de chaînes hertziennes dans les grandes villes, en particulier si je le comparais au maigre trio de la télé hexagonale.
Depuis, il y en a pour tous les goûts, et pour tous les goussets. Le mois dernier, le canal religieux Vision TV devait se faire pardonner la diffusion d'un imam connu pour ses propos haineux. Ce mois-ci, il a programmé Little Mosque on the Prairie. Cette semaine, je suis tombé sur ce canal au bon moment et j'ai regardé la fin d'un épisode en rediffusion de Little Mosque on the Prairie. On avait beaucoup parlé de cette série à sa sortie et il semble qu'elle soit maintenant disponible dans la plupart de la Francophonie, exception faite du Canada francophone, suite à une entente avec Canal+ qui en a fait La petite mosquée dans la prairie.
Ma première impression? Ce n'est pas désopilant, mais c'est amusant. De l'humour ordinaire, mais qui a du mordant en raison du contexte. Son grand avantage, c'est d'être relativement naturel et de ne pas chercher à moraliser aussi ouvertement que la série québécoise Pure Laine — à en juger par le seul épisode que j'ai vu, bourré de bonnes intentions et terriblement révélateur. Au risque de caricaturer à partir des patronymes, c'est sans doute attribuable au fait que l'auteur de Pure Laine est un certain Martin Forget qui voit les choses de l'extérieur et semble s'adresser principalement à un auditoire pure laine, tandis que l'autrice de Little Mosque est Zarqa Nawaz, une musulmane cosmopolite qui est à l'aise avec les siens tout en sachant s'adresser à un public extérieur.
Peut-être qu'au lieu de lancer la Commission Taylor-Bouchard sur les accommodements raisonnables (au nom incroyablement bureaucratique : « Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles » !), il suffirait de diffuser La Petite Mosquée dans la prairie au Québec, histoire d'en savoir plus sur le reste du Canada ou la communauté musulmane...
Depuis, il y en a pour tous les goûts, et pour tous les goussets. Le mois dernier, le canal religieux Vision TV devait se faire pardonner la diffusion d'un imam connu pour ses propos haineux. Ce mois-ci, il a programmé Little Mosque on the Prairie. Cette semaine, je suis tombé sur ce canal au bon moment et j'ai regardé la fin d'un épisode en rediffusion de Little Mosque on the Prairie. On avait beaucoup parlé de cette série à sa sortie et il semble qu'elle soit maintenant disponible dans la plupart de la Francophonie, exception faite du Canada francophone, suite à une entente avec Canal+ qui en a fait La petite mosquée dans la prairie.
Ma première impression? Ce n'est pas désopilant, mais c'est amusant. De l'humour ordinaire, mais qui a du mordant en raison du contexte. Son grand avantage, c'est d'être relativement naturel et de ne pas chercher à moraliser aussi ouvertement que la série québécoise Pure Laine — à en juger par le seul épisode que j'ai vu, bourré de bonnes intentions et terriblement révélateur. Au risque de caricaturer à partir des patronymes, c'est sans doute attribuable au fait que l'auteur de Pure Laine est un certain Martin Forget qui voit les choses de l'extérieur et semble s'adresser principalement à un auditoire pure laine, tandis que l'autrice de Little Mosque est Zarqa Nawaz, une musulmane cosmopolite qui est à l'aise avec les siens tout en sachant s'adresser à un public extérieur.
Peut-être qu'au lieu de lancer la Commission Taylor-Bouchard sur les accommodements raisonnables (au nom incroyablement bureaucratique : « Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles » !), il suffirait de diffuser La Petite Mosquée dans la prairie au Québec, histoire d'en savoir plus sur le reste du Canada ou la communauté musulmane...
Libellés : Canada, Culture, Québec