2007-07-31
La peur du sommeil
Ses yeux crispés s'accrochent à la lumière
quand il dépose au lit son vieux corps meurtri,
usé par les folies, par les années flétri
et qui a payé le prix des meilleures bières
Maintenant, il mendie un peu de lumière,
il refuse d'éteindre, par idolâtrie
des lampes qui règnent sur sa seule patrie,
le pays de l'éveil, où il vivait hier
Hors les murs de la nuit, il reste une ville
Quand plus rien ne luit, il espère une île,
Car les ténèbres débordent de ses pupilles,
la promesse du jour n'est plus qu'un vague espoir,
un possible retour, une idée qui vacille,
et il quitte le port en abordant le soir
quand il dépose au lit son vieux corps meurtri,
usé par les folies, par les années flétri
et qui a payé le prix des meilleures bières
Maintenant, il mendie un peu de lumière,
il refuse d'éteindre, par idolâtrie
des lampes qui règnent sur sa seule patrie,
le pays de l'éveil, où il vivait hier
Hors les murs de la nuit, il reste une ville
Quand plus rien ne luit, il espère une île,
Car les ténèbres débordent de ses pupilles,
la promesse du jour n'est plus qu'un vague espoir,
un possible retour, une idée qui vacille,
et il quitte le port en abordant le soir
Libellés : Poème