2007-04-25
Le sonnet du technoserf
Le forçat du verbe ne se repose pas:
il sommeille entre les gouttes de lumière
répandues trop vite par mille lampadaires
égrenés tout le long de la voie du trépas
que nous empruntons tous, courant après l'appât
de la célébrité, pour faire le fier
avant de devenir la vedette d'hier
à qui par pitié on paiera un repas
Passager emporté sur la route de nuit,
le poète ne compte pas ses jours de vie:
c'est l'étincellement de la création
qui lui fait oublier les victoires du noir
et ses portes ouvertes sur l'extinction
comme l'après-midi fait oublier le soir
(Pour Jo, mais un peu en retard)
il sommeille entre les gouttes de lumière
répandues trop vite par mille lampadaires
égrenés tout le long de la voie du trépas
que nous empruntons tous, courant après l'appât
de la célébrité, pour faire le fier
avant de devenir la vedette d'hier
à qui par pitié on paiera un repas
Passager emporté sur la route de nuit,
le poète ne compte pas ses jours de vie:
c'est l'étincellement de la création
qui lui fait oublier les victoires du noir
et ses portes ouvertes sur l'extinction
comme l'après-midi fait oublier le soir
(Pour Jo, mais un peu en retard)
Libellés : Poème