2006-12-01
Le futur dans les archives
La Bibliothèque nationale de France se met à la collecte et à la préservation des manuscrits de la science-fiction française. Cet article (périssable, sans doute) dans Libération raconte comment un jeune conservateur, Clément Pieyre, a entrepris de recueillir les vieux papiers de plusieurs auteurs français pour constituer un nouveau fonds consacré à la science-fiction.
Au Canada, il faudrait faire un jour un inventaire global des fonds de SF dans les archives. La collection Merril de la bibliothèque publique de Toronto a hérité de plusieurs fonds d'écrivain. À l'Université d'Ottawa, le Centre de recherche en civilisation canadienne-française dispose d'un fonds dont je lui ai fait don. Les archives de Monique Corriveau sont à l'Université Laval et, tout comme les miennes, semblent encore appelées à s'enrichir au fil des legs et dons. Aux dernières nouvelles, la Société d'histoire de La Prairie conservait un petit fonds fourni par les héritiers d'Emmanuel Desrosiers. L'œuvre de Maurice Gagnon est représentée dans trois fonds aux archives de la Bibliothèque nationale du Québec, qui détient aussi un roman inédit d'Ubald Paquin (que Mario Rendace a lu, je crois). Parmi les anciens, François Hertel (Rodolphe Dubé) et Jean Tétreau sont aussi présents dans le catalogue. Le manuscrit de Pour la patrie de Tardivel est également répertorié, ainsi que quelques autres manuscrits du même auteur qu'il serait intéressant d'aller consulter un jour...
À la Bibliothèque nationale du Canada, on retrouve dans les archives le manuscrit (acheté) des 42 210 univers de la science-fiction de Guy Bouchard, ainsi que des fonds de documents du poète Milton Acorn (1923-1986), de John Bell, du bédéiste Serge Gaboury, de l'autrice Phyllis Gotlieb, du réalisateur Robin Spry et de Judith Merril.
Ces listes ne sont pas exhaustives, car il ne suffit pas de chercher pour la mention « science-fiction ». Ainsi, la série Angloman de Mark Shainblum est en partie déposée aux Archives nationales à Ottawa, mais elle n'est pas identifiée comme relevant de la science-fiction ou du fantastique, alors qu'il s'agit bel et bien d'une histoire de superhéros.
Au Canada, il faudrait faire un jour un inventaire global des fonds de SF dans les archives. La collection Merril de la bibliothèque publique de Toronto a hérité de plusieurs fonds d'écrivain. À l'Université d'Ottawa, le Centre de recherche en civilisation canadienne-française dispose d'un fonds dont je lui ai fait don. Les archives de Monique Corriveau sont à l'Université Laval et, tout comme les miennes, semblent encore appelées à s'enrichir au fil des legs et dons. Aux dernières nouvelles, la Société d'histoire de La Prairie conservait un petit fonds fourni par les héritiers d'Emmanuel Desrosiers. L'œuvre de Maurice Gagnon est représentée dans trois fonds aux archives de la Bibliothèque nationale du Québec, qui détient aussi un roman inédit d'Ubald Paquin (que Mario Rendace a lu, je crois). Parmi les anciens, François Hertel (Rodolphe Dubé) et Jean Tétreau sont aussi présents dans le catalogue. Le manuscrit de Pour la patrie de Tardivel est également répertorié, ainsi que quelques autres manuscrits du même auteur qu'il serait intéressant d'aller consulter un jour...
À la Bibliothèque nationale du Canada, on retrouve dans les archives le manuscrit (acheté) des 42 210 univers de la science-fiction de Guy Bouchard, ainsi que des fonds de documents du poète Milton Acorn (1923-1986), de John Bell, du bédéiste Serge Gaboury, de l'autrice Phyllis Gotlieb, du réalisateur Robin Spry et de Judith Merril.
Ces listes ne sont pas exhaustives, car il ne suffit pas de chercher pour la mention « science-fiction ». Ainsi, la série Angloman de Mark Shainblum est en partie déposée aux Archives nationales à Ottawa, mais elle n'est pas identifiée comme relevant de la science-fiction ou du fantastique, alors qu'il s'agit bel et bien d'une histoire de superhéros.
Libellés : Histoire, Livres, Science-fiction