2006-10-08

 

Les écrivains à la pointe du futur...

Pendant longtemps, les écrivains canadiens ont pu se sentir coupables de vivre aux crochets de l'État.

Sans parler des subventions directes à l'écriture ou au voyage, ils peuvent bénéficier de cachets pour des prestations publiques (lectures, rencontres, visites d'école, etc.) et ils perçoivent des sommes variées de la Commission du droit de prêt public, ainsi que des organismes de gestion des droits de reprographie, selon les cas individuels. Dans certains cas, l'ensemble de ces versements peut dépasser allègrement les à-valoir et les droits d'auteur reçus de l'éditeur.

Mais il pourrait se révéler qu'ils étaient en avance sur leur temps.

Ainsi, William T. Fisher de l'Université Harvard pousse à la création d'organismes à but non-lucratif qui, dans divers contextes nationaux, assureraient la gestion des droits de distribution par internet (en particulier par les réseaux P2P, etc.) en faisant payer les fournisseurs d'accès et en distribuant l'argent aux créateurs et détenteurs des droits d'auteur qui auraient permis la diffusion illimitée de leurs œuvres. De telles sociétés à but non-lucratif sont encore à l'état embryonnaire, mais elles seraient sur point d'être lancées au Canada (Noank Media) et en Chine (Fei Liu), selon le témoignage de Fisher devant un comité de la Chambre des représentants du Congrès des États-Unis.

À peu de choses près, me semble-t-il, cela ferait des créateurs de films et de chansons des créateurs rémunérés selon un modèle fort proche de celui des auteurs canadiens...

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