2006-05-12

 

Clair de mai, oblique et diffus

Chaque nouvel été est un don plus précieux
Cadeau et rareté dont la fin fait le prix
Qui n'était pas compté au temps des jeux appris
dans la société d'amis aux cris joyeux

Nos étés d'enfance s'étiraient, si vieux
que des mois immenses et beaux étaient compris
entre leur naissance et les journées mûries
d'automne dont le sens resterait dans nos yeux.

Maintenant que l'été ne fait plus oublier
ce qui l'a précédé, il va falloir payer
le dur prix exigé des ultimes gouttes

de soleil sur la peau, de chants d'oiseaux dans l'air
des longs crépuscules, de pluie sur la route
qui invite au repos — avant l'heure des vers.

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