2006-04-19

 

Lancement de livre chez les morts

Aujourd'hui, j'ai vu les mots d'un écrivain faire se pâmer une lectrice.

Je passais par Montréal et je me suis rendu au lancement de livre de Daniel Castillo Durante dont XYZ publiait un roman, La passion des nomades. Professeur à l'Université d'Ottawa et essayiste, l'auteur a aussi signé des pages fort intéressantes sur l'utilisation des stéréotypes. Il collabore de plus à la revue Frontières, qui porte sur la mort.

Le lancement avait donc lieu chez les morts, c'est-à-dire dans le Salon B, un bibliocafé branché qui est une annexe du salon funéraire Alfred Dallaire Memoria. Justifiant son nom, on y trouve des rayons offrant des livres sur des thématiques apparentées, allant de l'histoire des religions à l'ésotérisme — s'il y a une différence entre les deux. Sur les tablettes, j'ai repéré Maure à Venise de Daniel Sernine dans la section littérature et Vraies histoires fausses d'Élisabeth Vonarburg dans la section fantastique. Beaucoup de Marie-Claire Blais...

Étaient présents parmi les vivants Patrick Imbert et Christian Milat de l'Université d'Ottawa, ainsi que Yolande Villemaire. J'ai pu parler affaires avec Gaëtan Lévesque, mais seulement après le clou de la soirée.

En effet, le lancement proprement dit avait fait intervenir André Vanasse (par lettre interposée), puis l'auteur, qui avait lu des extraits de son roman, puis une amie qui avait commencé à lire les passages du roman qui donnaient la voix au principal personnage féminin... Elle n'a pas pu se rendre au bout du second extrait : une jeune femme au premier rang de l'assistance, qui avait sans doute passé trop de temps debout dans ce local surchauffé, est tombée en pamoison.

Le temps qu'on se précipite pour l'aider, qu'on lui apporte de l'eau, qu'on la fasse s'asseoir, le fil était rompu. On a ensuite parlé de la revue Frontières puisque Daniel Castillo Durante signe la présentation du plus récent numéro. Puis on a servi un casse-croûte un peu plus consistant que les amuse-gueule du début.

Il faut dire que, par une si belle journée à Montréal, on regrettait presque de s'enfermer... Je suis revenu à l'UQÀM en passant par la papeterie Nota Bene sur l'avenue du Parc, où Claude Lalumière devait lire sa nouvelle parue dans Mythspring, mais la porte était verrouillée et je ne l'ai pas aperçu, pas plus qu'Elise. Comme j'espérais encore attraper un autobus qui me permettrait de revenir à Ottawa, je n'ai pas insisté.

La semaine n'est pas finie et je n'ai pas fini de faire de la route...

Libellés :


Comments: Publier un commentaire

<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?