2008-10-10

 

Voyage dans les Adirondacks

Départ en début de journée pour Albany, l'ancien Fort Orange des Hollandais du temps où ils dominaient la vallée de la rivière Hudson et maintenant capitale de l'État de New York. Ce sera un congé, un voyage, une fin de semaine de travail, un congrès de science-fiction, l'occasion de faire un peu de recherche sur le terrain...

L'autoroute descend tout droit de Montréal à Albany, en traversant l'extrémité est du parc des Adirondacks. En chemin, nous nous arrêtons à Westport, ancien lieu de villégiature au bord du lac Champlain. Nous y avons des amis, mais nous ne connaissons pas leur adresse — et nous ne sommes pas là pour jouer aux détectives... Nous nous contentons d'explorer un peu le village, d'admirer l'architecture ancienne et de compter les piquets arborant une affichette au nom de McCain (ou parfois de McCain et Palin). Dans cette partie de l'État, le ticket Obama-Biden n'a pas la cote... Le train qui va de New York à Montréal s'arrête toujours à Wesport, mais la vieille gare accueille maintenant un théâtre et les vastes maisons d'antan ont presque toutes disparu. La journée est splendide, comme on peut le voir dans la photo ci-contre de la marina.

Pourtant, malgré le soleil qui tape dur et les insectes qui bourdonnent au bord de l'eau, d'autres bateaux ont été tirés hors de l'eau. Au village, les quelques auberges et restaurants sont déjà fermés, au chômage pour l'hiver. Heureusement, le magasin général (ingénieusement baptisé « Everybody's Market ») fait aussi fonction de cafétéria de la dernière chance. Il y a de quoi s'offrir un petit déjeuner et la propriétaire prépare aussi des sandwiches sur mesure pour les visiteurs de passage, ce qu'elle fait pour nous entre deux discussions sur la sémantique d'une caricature du New York Post ou la population permanente du village (moins de cinq cents habitants). Bref, l'été est fini et, même si le fond de l'air est doux, l'automne étale déjà ses couleurs. À Westport comme ailleurs dans la région, les arbres déploient la flamboyance éphémère propre à la saison.

Libellés :


Comments: Publier un commentaire

<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?