2012-10-25
Emmanuel Desrosiers (1897-1945)
Né le 6 octobre 1897, Joseph Emmanuel Oliva Desrosiers est baptisé le lendemain à Notre-Dame de La Prairie. Son père s'appelle Arthur Desrosiers, journalier, et sa mère, Pacifique De Montigny. Selon le DALIAF, il fait ses études au Collège de Laprairie des frères de l'Instruction chrétienne et il y apprend le métier de typographe. Le 21 mai 1918, il est conscrit par l'armée canadienne, conformément à la loi de 1917, et il hérite du numéro matricule 3161235. Il a vingt ans, il mesure 5 pieds 7 pouces et il a les cheveux et les yeux bruns.
Il profitera du retour de la paix pour épouser Jeannette Brosseau le 12 novembre 1927 à l'Immaculée-Conception de Montréal. L'essentiel de sa carrière d'écrivain s'inscrit durant les années suivantes, pendant la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale. Le 28 janvier 1945, il décède à l'Hôpital Saint-Luc de Montréal. Quoique de la paroisse St-Alphonse-d'Youville de Montréal, il est inhumé dans le cimetière de Notre-Dame de La Prairie. Il laisse trois enfants.
On connaît surtout Desrosiers pour son roman de science-fiction canadienne d'expression française La Fin de la Terre (1931). L'ouvrage est illustré par Jean-Paul Lemieux, qui fit une grande carrière dans un autre genre.
On ne peut en dire autant de Desrosiers, dont on n'a longtemps retenu que ce seul ouvrage. Cependant, il eut quelque chose comme une carrière littéraire, à la mesure de son temps. Selon les archives de La Prairie, il fait des études à l'école normale Jacques-Cartier pour devenir enseignant et ne choisit qu'ensuite de se faire linotypiste à l'imprimerie des Frères de l'Instruction chrétienne, avant de travailler pour plusieurs journaux auxquels il fournissait aussi des contes et chroniques. Son intérêt pour les choses des sciences et de la technique se traduit par des billets qui portent sur l'odyssée de l'Italia, le Graf Zeppelin, la célèbre visite du R-100 à Montréal, le pont du Havre (aujourd'hui Jacques-Cartier) et « Les Savants ». Ses contes, cependant, ne versent jamais dans la science-fiction, quoique « L'homme qui ressuscita » frise l'horreur.
D'abord intitulé assez emphatiquement Tableau des derniers jours du monde, son roman La Fin de la Terre (que la préface signée par Jean-Jacques Lefebvre (1905-1992) place sous le signe de Rosny, Wells et Daudet) a déjà fait l'objet de quelques analyses, dont celle de Claude Janelle dans L'ASFFQ 1984. Celui-ci signalait l'absence de tout personnage féminin dans cet ouvrage d'anticipation décrivant la destruction vers 2400 de la biosphère terrestre par une série de cataclysmes géologiques qui forcent ce qui reste de l'humanité à s'exiler sur Mars. Malgré tout, Desrosiers se distingue par son souci d'une certaine vraisemblance scientifique, faisant allusion à des travaux contemporains, dont ceux du biologiste canadien/français Félix d'Hérelle.
Toutefois, il ne s'agit pas de sa seule œuvre de science-fiction. En 1932, Desrosiers signe une entente (dont le texte nous a été conservé) avec un certain Jean Pariseault concernant un roman scientifique « en préparation par nous en collaboration » pour que les droits soient partagés également. Il s'agit sans doute du Jean Pariseault, jeune homme dans la vingtaine, qui revient de France le 15 juillet 1933 à bord de l'Ascania et dont le père, Charles Pariseault, habite à Westmount. Baptisé Joseph Jean Charles Adolphe Pariseau, il serait né le 12 mai 1911. Son père, Charles Aldéric Pariseau, était alors avocat.
Justement, le même jour, Desrosiers autorise ledit Pariseault à le représenter en France dans l'éventualité d'un arrangement pour une réédition à Paris de La Fin de la Terre. Ceci ne semble pas avoir eu de suite, à moins que le roman en collaboration dont il était question soit Rien que des hommes, la suite inédite de La Fin de la terre.
Toutefois, la page titre du manuscrit survivant de Rien que des hommes n'indique qu'Emmanuel Desrosiers comme auteur. De plus, la première (et dernière) trace datée de son existence n'arrive qu'en mars 1941 avec la lettre d'un certain William Houde de Laprairie au ministre Hector Perrier, secrétaire provincial. Houde et Desrosiers comptaient publier une deuxième édition de La Fin de la Terre et ils avaient songé que le ministère serait intéressé à l'offrir comme prix dans les écoles. La suite, Rien que des hommes, est évoquée comme étant déjà prête. Houde suggère de l'éditer avec La Fin de la Terre en un seul volume et ajoute : « Nul doute qu'avec la cessation d'importation d'Europe, votre ministère se propose d'offrir aux écoles des volumes d'auteurs canadiens. »
Rien n'est sorti de cette démarche, mais elle nous confirme l'existence probable d'un texte (complet?) intitulé Rien que des hommes à cette époque.
Le manuscrit en question est effectivement assez court et ne représente guère plus qu'une novella en fait de longueur. Le sujet? Eh bien, il aurait été assez hilarant que les exilés de la Terre sur Mars découvrent soudain qu'ils avaient oublié leurs femmes sur Terre, comme aurait pu le laisser croire la narration de La Fin de la Terre... mais ce n'est pas le cas.
En fait, l'histoire de Desrosiers nous réserve une petite surprise. Le roman commence alors que le premier contingent de 390 millions d'hommes de la Terre s'est disséminé dans les villes colossales érigées par les Martiens, que seuls quelques privilégiés ont pu entrevoir. Lorsque la fille du Dr Stinson (un premier personnage féminin!) tombe malade, on fait appel aux Martiens en désespoir de cause et ceux-ci viennent chercher l'agonisante, que son père accompagne. Il n'est pas question de sa mère et on n'entend plus guère parler de Diana Stinson, car le reste du livre décrit la civilisation martienne.
Il y a la « ville de pierre » des Martiens, construite pour l'éternité il y a près de cent mille ans. Et il y a la ville souterraine, construite comme refuge lors d'un siège de cinq siècles. Bien d'autres prodiges scientifiques et techniques sont ensuite décrits, et Stinson se sent de plus en plus petit, écrasé par la science des Martiens capable de « transmuer » le végétal en animal et vice-versa. Enfin, son hôte martien lui apprend (comme Stinson aurait pu s'en douter) qu'il y a une raison à la grande ressemblance des humains et des Martiens. En fait, les Martiens sont venus de la Terre il y a peut-être un million d'années. On lui montre alors des échantillons survivants de la faune terrestre et le pauvre homme est ému jusqu'aux larmes de comprendre que leur exil martien ne les a pas tout à fait éloignés de leur monde natal puisqu'il en survit déjà une parcelle sur Mars depuis des siècles. Le titre, Rien que des hommes, exprimerait alors tout à la fois son sentiment d'humilité face aux réalisations martiennes et la fraternité affirmée par les Martiens, qui se sentent frères des Terriens parce que les uns et les autres ne sont rien que des hommes.
Si ce court roman (peut-être incomplet dans son état actuel) est resté inédit, Desrosiers a publié en 1941 deux derniers textes relevant de la science-fiction. Il a profité pour cela de l'épanouissement d'une littérature en fascicules propre au Canada français, née des conditions spécifiques de la guerre. Il signe ainsi 5 des 6 premières aventures du détective britannique John Steel (dans des fascicules vendus à 5 cents l'exemplaire). Le nom est tout à fait au goût de l'époque puisqu'en France, Léo Malet signe en 1941 la première aventure de « Johnny Metal », que l'on identifie parfois à la naissance du roman noir français.
Dans la dernière aventure conservée de John Steel, sixième de la série et datée du 8 avril 1941, notre détective quitte Londres pour se rendre en Thuringe dans « l'Empire allemand » (on peut donc supposer que c'est un contemporain de Sherlock Holmes). Dans cette aventure intitulée « Le monstre de Gravenstein », un savant a créé une bête difforme née en laboratoire d'une seule cellule (ce qui correspondait à certains travaux de biologistes qui avaient fort impressionné à l'époque). Celle-ci devra être tuée, mais elle débarrassera fort commodément John Steel de trois assassins.
Si ceci relevait à la rigueur d'un certain steampunk avant la lettre, Desrosiers signe aussi en 1941 un vrai texte d'anticipation. Incongrûment inclus dans une série de romans d'amour en fascicules à 5 cents, « Le Lieutenant Aumont » se déroule en 1979, alors que les Nordiques attaquent les Canadiens.
S'il s'agissait de hockey, l'anticipation aurait été renversante... mais il s'agit d'une armée venue du Nord qui envahit le Québec, rasant Trois-Rivières avec un explosif inconnu et prenant au dépourvu les meilleurs généraux canadiens, pourtant des vétérans de la guerre russo-allemande de 1970... Après quelques péripéties, les Nordiques se révèlent. Ceux-ci sont des scientifiques qui ont décidé de prendre les grands moyens et de former une armée afin d'éradiquer un microbe, celui de la "scléro-dermie" qui transforme la chair en pierre et qui s'est échappé des entrailles des Laurentides. La logique de cette solution n'est pas immédiatement apparente, mais elle aura permis à Desrosiers de signer un dernier texte de science-fiction avant sa mort prématurée.
Si l'œuvre de Desrosiers n'est pas abondante, elle vient s'ajouter à celle d'autres auteurs canadiens de l'entre-deux-guerres, tels Georges Bugnet et Jean-Charles Harvey, qui contribuent à une production francophone clairement au courant des créations ailleurs dans les genres de l'imaginaire à cette époque. Même si elle était encore loin de pouvoir les égaler.
Il profitera du retour de la paix pour épouser Jeannette Brosseau le 12 novembre 1927 à l'Immaculée-Conception de Montréal. L'essentiel de sa carrière d'écrivain s'inscrit durant les années suivantes, pendant la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale. Le 28 janvier 1945, il décède à l'Hôpital Saint-Luc de Montréal. Quoique de la paroisse St-Alphonse-d'Youville de Montréal, il est inhumé dans le cimetière de Notre-Dame de La Prairie. Il laisse trois enfants.
On connaît surtout Desrosiers pour son roman de science-fiction canadienne d'expression française La Fin de la Terre (1931). L'ouvrage est illustré par Jean-Paul Lemieux, qui fit une grande carrière dans un autre genre.
On ne peut en dire autant de Desrosiers, dont on n'a longtemps retenu que ce seul ouvrage. Cependant, il eut quelque chose comme une carrière littéraire, à la mesure de son temps. Selon les archives de La Prairie, il fait des études à l'école normale Jacques-Cartier pour devenir enseignant et ne choisit qu'ensuite de se faire linotypiste à l'imprimerie des Frères de l'Instruction chrétienne, avant de travailler pour plusieurs journaux auxquels il fournissait aussi des contes et chroniques. Son intérêt pour les choses des sciences et de la technique se traduit par des billets qui portent sur l'odyssée de l'Italia, le Graf Zeppelin, la célèbre visite du R-100 à Montréal, le pont du Havre (aujourd'hui Jacques-Cartier) et « Les Savants ». Ses contes, cependant, ne versent jamais dans la science-fiction, quoique « L'homme qui ressuscita » frise l'horreur.
D'abord intitulé assez emphatiquement Tableau des derniers jours du monde, son roman La Fin de la Terre (que la préface signée par Jean-Jacques Lefebvre (1905-1992) place sous le signe de Rosny, Wells et Daudet) a déjà fait l'objet de quelques analyses, dont celle de Claude Janelle dans L'ASFFQ 1984. Celui-ci signalait l'absence de tout personnage féminin dans cet ouvrage d'anticipation décrivant la destruction vers 2400 de la biosphère terrestre par une série de cataclysmes géologiques qui forcent ce qui reste de l'humanité à s'exiler sur Mars. Malgré tout, Desrosiers se distingue par son souci d'une certaine vraisemblance scientifique, faisant allusion à des travaux contemporains, dont ceux du biologiste canadien/français Félix d'Hérelle.
Toutefois, il ne s'agit pas de sa seule œuvre de science-fiction. En 1932, Desrosiers signe une entente (dont le texte nous a été conservé) avec un certain Jean Pariseault concernant un roman scientifique « en préparation par nous en collaboration » pour que les droits soient partagés également. Il s'agit sans doute du Jean Pariseault, jeune homme dans la vingtaine, qui revient de France le 15 juillet 1933 à bord de l'Ascania et dont le père, Charles Pariseault, habite à Westmount. Baptisé Joseph Jean Charles Adolphe Pariseau, il serait né le 12 mai 1911. Son père, Charles Aldéric Pariseau, était alors avocat.
Justement, le même jour, Desrosiers autorise ledit Pariseault à le représenter en France dans l'éventualité d'un arrangement pour une réédition à Paris de La Fin de la Terre. Ceci ne semble pas avoir eu de suite, à moins que le roman en collaboration dont il était question soit Rien que des hommes, la suite inédite de La Fin de la terre.
Toutefois, la page titre du manuscrit survivant de Rien que des hommes n'indique qu'Emmanuel Desrosiers comme auteur. De plus, la première (et dernière) trace datée de son existence n'arrive qu'en mars 1941 avec la lettre d'un certain William Houde de Laprairie au ministre Hector Perrier, secrétaire provincial. Houde et Desrosiers comptaient publier une deuxième édition de La Fin de la Terre et ils avaient songé que le ministère serait intéressé à l'offrir comme prix dans les écoles. La suite, Rien que des hommes, est évoquée comme étant déjà prête. Houde suggère de l'éditer avec La Fin de la Terre en un seul volume et ajoute : « Nul doute qu'avec la cessation d'importation d'Europe, votre ministère se propose d'offrir aux écoles des volumes d'auteurs canadiens. »
Rien n'est sorti de cette démarche, mais elle nous confirme l'existence probable d'un texte (complet?) intitulé Rien que des hommes à cette époque.
Le manuscrit en question est effectivement assez court et ne représente guère plus qu'une novella en fait de longueur. Le sujet? Eh bien, il aurait été assez hilarant que les exilés de la Terre sur Mars découvrent soudain qu'ils avaient oublié leurs femmes sur Terre, comme aurait pu le laisser croire la narration de La Fin de la Terre... mais ce n'est pas le cas.
En fait, l'histoire de Desrosiers nous réserve une petite surprise. Le roman commence alors que le premier contingent de 390 millions d'hommes de la Terre s'est disséminé dans les villes colossales érigées par les Martiens, que seuls quelques privilégiés ont pu entrevoir. Lorsque la fille du Dr Stinson (un premier personnage féminin!) tombe malade, on fait appel aux Martiens en désespoir de cause et ceux-ci viennent chercher l'agonisante, que son père accompagne. Il n'est pas question de sa mère et on n'entend plus guère parler de Diana Stinson, car le reste du livre décrit la civilisation martienne.
Il y a la « ville de pierre » des Martiens, construite pour l'éternité il y a près de cent mille ans. Et il y a la ville souterraine, construite comme refuge lors d'un siège de cinq siècles. Bien d'autres prodiges scientifiques et techniques sont ensuite décrits, et Stinson se sent de plus en plus petit, écrasé par la science des Martiens capable de « transmuer » le végétal en animal et vice-versa. Enfin, son hôte martien lui apprend (comme Stinson aurait pu s'en douter) qu'il y a une raison à la grande ressemblance des humains et des Martiens. En fait, les Martiens sont venus de la Terre il y a peut-être un million d'années. On lui montre alors des échantillons survivants de la faune terrestre et le pauvre homme est ému jusqu'aux larmes de comprendre que leur exil martien ne les a pas tout à fait éloignés de leur monde natal puisqu'il en survit déjà une parcelle sur Mars depuis des siècles. Le titre, Rien que des hommes, exprimerait alors tout à la fois son sentiment d'humilité face aux réalisations martiennes et la fraternité affirmée par les Martiens, qui se sentent frères des Terriens parce que les uns et les autres ne sont rien que des hommes.
Si ce court roman (peut-être incomplet dans son état actuel) est resté inédit, Desrosiers a publié en 1941 deux derniers textes relevant de la science-fiction. Il a profité pour cela de l'épanouissement d'une littérature en fascicules propre au Canada français, née des conditions spécifiques de la guerre. Il signe ainsi 5 des 6 premières aventures du détective britannique John Steel (dans des fascicules vendus à 5 cents l'exemplaire). Le nom est tout à fait au goût de l'époque puisqu'en France, Léo Malet signe en 1941 la première aventure de « Johnny Metal », que l'on identifie parfois à la naissance du roman noir français.
Dans la dernière aventure conservée de John Steel, sixième de la série et datée du 8 avril 1941, notre détective quitte Londres pour se rendre en Thuringe dans « l'Empire allemand » (on peut donc supposer que c'est un contemporain de Sherlock Holmes). Dans cette aventure intitulée « Le monstre de Gravenstein », un savant a créé une bête difforme née en laboratoire d'une seule cellule (ce qui correspondait à certains travaux de biologistes qui avaient fort impressionné à l'époque). Celle-ci devra être tuée, mais elle débarrassera fort commodément John Steel de trois assassins.
Si ceci relevait à la rigueur d'un certain steampunk avant la lettre, Desrosiers signe aussi en 1941 un vrai texte d'anticipation. Incongrûment inclus dans une série de romans d'amour en fascicules à 5 cents, « Le Lieutenant Aumont » se déroule en 1979, alors que les Nordiques attaquent les Canadiens.
S'il s'agissait de hockey, l'anticipation aurait été renversante... mais il s'agit d'une armée venue du Nord qui envahit le Québec, rasant Trois-Rivières avec un explosif inconnu et prenant au dépourvu les meilleurs généraux canadiens, pourtant des vétérans de la guerre russo-allemande de 1970... Après quelques péripéties, les Nordiques se révèlent. Ceux-ci sont des scientifiques qui ont décidé de prendre les grands moyens et de former une armée afin d'éradiquer un microbe, celui de la "scléro-dermie" qui transforme la chair en pierre et qui s'est échappé des entrailles des Laurentides. La logique de cette solution n'est pas immédiatement apparente, mais elle aura permis à Desrosiers de signer un dernier texte de science-fiction avant sa mort prématurée.
Si l'œuvre de Desrosiers n'est pas abondante, elle vient s'ajouter à celle d'autres auteurs canadiens de l'entre-deux-guerres, tels Georges Bugnet et Jean-Charles Harvey, qui contribuent à une production francophone clairement au courant des créations ailleurs dans les genres de l'imaginaire à cette époque. Même si elle était encore loin de pouvoir les égaler.
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Sujet: E. Desrosiers.
William Houde était le beau-frère de Desrosiers.Agronome au service de la Province de Québec, puis de la C.I.L. (sections engrais chimiques), il fonda par la suite sa propre usine d'engrais chimiques à La Prairie.
William Houde était le beau-frère de Desrosiers.Agronome au service de la Province de Québec, puis de la C.I.L. (sections engrais chimiques), il fonda par la suite sa propre usine d'engrais chimiques à La Prairie.
Merci, Mario !
En effet, William Houde est l'époux de Colombe Desrosiers, la soeur d'Emmanuel, qu'il a épousée en 1925. Il fait partie des fondateurs de la Corporation des agronomes du Québec en tant que membre du premier conseil d'administration en 1937. En 1949, il fonde la compagnie "Engrais Laprairie", l'ancêtre de William Houde Ltée.
En effet, William Houde est l'époux de Colombe Desrosiers, la soeur d'Emmanuel, qu'il a épousée en 1925. Il fait partie des fondateurs de la Corporation des agronomes du Québec en tant que membre du premier conseil d'administration en 1937. En 1949, il fonde la compagnie "Engrais Laprairie", l'ancêtre de William Houde Ltée.
Arthur Desrosiers fut d'abord cultivateur; la terre qu'il cultiva se trouvait près du Saint_laurent à l'extremité de ce que l'on nommait à l'époque la 'Commune'. Quand il cessa de cultiver, il s'installa au 'village'.
Bonjour, je cherche des précisions sur "Rien que des hommes". Pourriez-vous m'indiquer d'où vous tenez vos informations ? J'aimerais mettre la main sur le texte ou son ébauche, si cela est possible, ou du moins en apprendre un peu plus. Merci !
Salut,
Si vous relisez attentivement mon billet, vous relèverez la mention des archives de La Prairie. À l'époque où je les ai visitées, il existait un fonds Emmanuel Desrosiers qui incluait le tapuscrit de Rien que des hommes ainsi que plusieurs autres documents qui m'ont permis d'étoffer ce billet.
Les autres informations proviennent entre autres de documents de l'état civil et d'indications biographiques déjà recueillies par d'autres personnes. L'an prochain, il devrait paraître un volume des actes d'un colloque tenu à Chicoutimi en 2013 où j'ai aussi discuté du cas Desrosiers. Ce volume paraîtra en principe dans la collection Eidôlon.
Dans la postface que j'ai signée pour la réédition récente de La Fin de la Terre, j'ai livré en primeur quelques informations présentées dans l'article à paraître dans Eidôlon.
Si vous relisez attentivement mon billet, vous relèverez la mention des archives de La Prairie. À l'époque où je les ai visitées, il existait un fonds Emmanuel Desrosiers qui incluait le tapuscrit de Rien que des hommes ainsi que plusieurs autres documents qui m'ont permis d'étoffer ce billet.
Les autres informations proviennent entre autres de documents de l'état civil et d'indications biographiques déjà recueillies par d'autres personnes. L'an prochain, il devrait paraître un volume des actes d'un colloque tenu à Chicoutimi en 2013 où j'ai aussi discuté du cas Desrosiers. Ce volume paraîtra en principe dans la collection Eidôlon.
Dans la postface que j'ai signée pour la réédition récente de La Fin de la Terre, j'ai livré en primeur quelques informations présentées dans l'article à paraître dans Eidôlon.
Bonjour,
Je vousdrais vous envoyer une photo d'Emmanuel Desrosiers, prise à La Prairie à la fin des années 1930.
R.S.V.P.
N.S.H.
Je vousdrais vous envoyer une photo d'Emmanuel Desrosiers, prise à La Prairie à la fin des années 1930.
R.S.V.P.
N.S.H.
Salut,
Si vous avez effectivement le droit de me communiquer cette photo, vous pouvez me l'envoyer à l'adresse : jltrudel << à >> ncf.ca (en mettant le a commercial à l'endroit où il faut).
Cordialement.
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Si vous avez effectivement le droit de me communiquer cette photo, vous pouvez me l'envoyer à l'adresse : jltrudel << à >> ncf.ca (en mettant le a commercial à l'endroit où il faut).
Cordialement.
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