2009-02-17

 

Des collisions révélatrices

Le 15 janvier, un Airbus A320 percute une volée de bernaches (car ce ne sont pas les volatiles en question qui ont cherché à intercepter un avion volant plus vite qu'eux !) au-dessus de New York. Un amerrissage parfait sauve tous les passagers, et l'équipage aussi.

Le 3 ou le 4 février, un sous-marin nucléaire britannique percute un sous-marin nucléaire français (ou vice-versa). Pas de morts, pas de blessés, mais l'océan Atlantique n'a jamais semblé aussi petit.

Le 10 février, un satellite du réseau Iridium percute un satellite russe défunt. Le nuage de débris enveloppera sans doute la planète au complet et menace d'autres satellites, et même la station spatiale internationale ou la navette.

Quelles conclusions faut-il en tirer? Qu'est-ce que la métaphysique des collisions?

À la petite école, nous apprenions l'anglais en chantant « Where Have All the Flowers Gone? » de Pete Seeger et « It's A Small World (after all) » des frères Sherman. Si la chanson de Seeger n'avait pas tort au sujet de la guerre, c'est la chanson composée pour l'Exposition universelle de 1964 et reprise par Walt Disney qui voyait juste en anticipant la mondialisation actuelle : le monde est petit. Il n'y a plus de place pour les canards sauvages, l'espace n'est pas infiniment vaste, l'atmosphère est trop mince pour contenir tout le gaz carbonique qu'on y injecte et les océans sont décidément trop petits pour les sous-marins nucléaires et les sacs de plastique. Puisque le monde n'est pas si grand, vivons donc un peu moins largement et nous ne risquerons pas de nous cogner un jour aux murs de notre cellule.

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Comments:
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
 
*wry* et quand les humains faire plein le terre, ils veulent prive plus . . .
je entends...
 
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