2008-09-24
Le bois des villes
Depuis quelques années, une nouvelle ressource a été découverte dans nos cours et jardins. (Et il ne s'agit pas des truffes de Truffe!)
Vers 1991, par exemple, l'ancienne ville de Montréal comptait environ 432 000 arbres sur son territoire, bordant ses rues et artères (plus du quart du total), plantés dans les parcs grands et petits de l'agglomération, ou poussant sur des propriétés privées. En général, quand on s'inquiète de la coupe des arbres en ville, c'est parce qu'on s'inquiète de la disparition d'arbres et de l'appauvrissement des espaces verts toujours trop rares...
Mais on ne se pose pas toujours la question de savoir ce qui arrive aux arbres coupés. Par exemple, la nouvelle Politique de l'arbre de Montréal (.PDF) cherche à limiter l'abattage sauvage d'arbres urbains mais n'évoque aucunement le sort des arbres abattus.
Parfois, ils sont sans doute malades et irrécupérables, mais des arbres parfaitement sains seraient souvent jetés au dépotoir selon Sam Sherrill et les créateurs du site Harvesting Urban Timber, qui prônent l'utilisation du bois des arbres abattus en territoire urbain. Recyclage bien pensé : au lieu d'aller ratiboiser des forêts lointaines, on fabrique des meubles, etc. avec le bois des arbres qui sont déjà sur place dans les villes nord-américaines. Cela ne sauvera sans doute pas des forêts entières, mais, à tout le moins, on éviterait ainsi de gaspiller une ressource précieuse en l'expédiant à la décharge.
Vers 1991, par exemple, l'ancienne ville de Montréal comptait environ 432 000 arbres sur son territoire, bordant ses rues et artères (plus du quart du total), plantés dans les parcs grands et petits de l'agglomération, ou poussant sur des propriétés privées. En général, quand on s'inquiète de la coupe des arbres en ville, c'est parce qu'on s'inquiète de la disparition d'arbres et de l'appauvrissement des espaces verts toujours trop rares...
Mais on ne se pose pas toujours la question de savoir ce qui arrive aux arbres coupés. Par exemple, la nouvelle Politique de l'arbre de Montréal (.PDF) cherche à limiter l'abattage sauvage d'arbres urbains mais n'évoque aucunement le sort des arbres abattus.
Parfois, ils sont sans doute malades et irrécupérables, mais des arbres parfaitement sains seraient souvent jetés au dépotoir selon Sam Sherrill et les créateurs du site Harvesting Urban Timber, qui prônent l'utilisation du bois des arbres abattus en territoire urbain. Recyclage bien pensé : au lieu d'aller ratiboiser des forêts lointaines, on fabrique des meubles, etc. avec le bois des arbres qui sont déjà sur place dans les villes nord-américaines. Cela ne sauvera sans doute pas des forêts entières, mais, à tout le moins, on éviterait ainsi de gaspiller une ressource précieuse en l'expédiant à la décharge.
Libellés : Économie, Environnement