2015-03-31

 

Le voyage dans la Lune sur un air d'Offenbach

Le mardi 17 mars dernier, le théâtre du Petit Champlain à Québec présentait une performance de l'opéra-féerie Le Voyage dans la Lune (1875) sur une musique de Jacques Offenbach, le livret étant signé par Albert Vanloo, Eugène Leterrier et Arnold Mortier.  (En fait, à l'occasion de sa mise en scène au Théâtre de la Gaîté de Paris dont Offenbach a pris la direction en 1873, Jules Verne bougonne un peu que les librettistes du Voyage dans la Lune ont piqué certaines idées à son roman De la Terre à la Lune pour le début et d'autres à son roman Voyage au centre de la Terre pour la fin.)  L'ancien Théâtre de la Gaîté n'existe plus, mais l'édifice d'origine a été réaménagé pour accueillir entre autres un centre de ressources sur les arts et la culture numériques.  En mai 2013, dans le square Émile-Chautemps en face du bâtiment, j'avais d'ailleurs rédigé ce poème inspiré par un début d'averse bien parisien.

Cet opéra-féerie n'est pas exactement obscur, même s'il n'en existerait aucun enregistrement complet.  On dispose même de la version censurée (.PDF).  L'histoire débute sur la Terre où le roi Vlan attend le retour de son fils, le prince Caprice, pour lui remettre sa couronne et abdiquer.  Le prince Caprice, au terme d'un voyage de deux ans, a tellement apprécié sa liberté qu'il refuse en réclamant de son père la chance de découvrir  une ultime terre inexplorée : la Lune.  Comme le roi Vlan a sous la main le plus grand savant, ingénieur et inventeur du monde, Microscope, il charge celui-ci de trouver un moyen de se rendre sur la Lune puisque ce serait le seul moyen de priver le prince Caprice de sa dernière excuse pour éviter un couronnement.  Or, Microscope travaillait justement sur un canon gigantesque, long de vingt lieues, et il suggère de l'employer pour voyager de la Terre à la Lune.

Les trois compères arrivent sur la Lune au début du deuxième acte et ils rencontrent tout de suite le roi de la Lune, Cosmos, sa femme, Popotte, et sa fille, la princesse Fantasia.  Tandis que Microscope s'intéresse à Popotte, le prince Caprice a le regard attiré par les charmes de Fantasia.  Celle-ci sollicite et obtient la grâce des visiteurs que son père s'apprêtait à exécuter.  Lorsque Vlan révèle ses titres, le roi Cosmos le prend même en amitié.  (Dans la version d'origine, un peu de tabac à priser qui tombe alors par terre donne naissance à des plants de tabac qui poussent à vue d'œil, car telle est la vertu du sol lunaire.)  Les invités se dispersant dans le palais lunaire (prétexte à de somptueux décors dans la version d'origine), Caprice arrive enfin à rencontrer Fantasia en tête-à-tête pour lui dévoiler l'amour qu'il éprouve.  Pourtant bien disposée, celle-ci lui apprend que l'amour n'existe pas sur la Lune.  De l'avis des Lunaires, il s'agit plutôt d'une maladie à éviter.  Fâché, Caprice s'absente du repas organisé pour les invités terrestres, mais Fantasia le rejoint et se fait offrir une bouchée de pomme apportée de la Terre.  Le fruit importé la rend sensible à l'amour et la nouvelle qu'elle a succombé à la terrible maladie se répand comme une traînée de poudre dans le palais...

(Au théâtre du Petit-Champlain, l'entracte intervenait après le deuxième acte.)

Le troisième acte débute aux portes de l'appartement de la pauvre Fantasia, malade d'amour — ou du moins traitée comme telle par ses parents — et enfermée sous la surveillance des gardes.  Pour résoudre la difficulté, Caprice extrait un élixir de pomme capable de rendre amoureux n'importe quel Lunaire.  Pendant ce temps, le père de Fantasia considérant que sa fille est une cause perdue, il décide de la vendre au plus offrant, comme cela se fait sur la Lune.  Caprice envoie Microscope acheter Fantasia au marché des femmes, mais le savant se laisse enivrer par le prince Quipasseparla, le roi des agioteurs de la Bourse aux femmes.  Du coup, tandis que le prince Caprice déguisé en charlatan arrive à vendre son élixir de pomme au roi Cosmos, la princesse Fantasia tombe entre les griffes de Quipasseparla.  Heureusement, tout le monde ne tarde pas à se retrouver dans l'auberge où Quipasseparla est descendu avec ses captives.  Microscope se fait pardonner par le roi Vlan et le prince, puis Caprice se fait pardonner par Fantasia.  Ensuite, c'est Cosmos qui survient avec les gardes, encercle l'auberge et identifie les fuyards malgré leurs tentatives de se déguiser.  Comme l'hiver se déchaîne brusquement et que le prince Quipasseparla renonce à Fantasia, tout le monde peut rentrer au palais à bride abattue.

Dans la version d'origine, le quatrième acte débutait ensuite, mais l'adaptation par les Productions Belle Lurette fusionne les deux derniers actes.  Au pays du roi Cosmos, les pommes apportées de la Terre ont donné naissance à un verger, la récolte de pommes bat son plein et tous les Lunaires qui le désirent peuvent en consommer afin de... désirer.  Bref, la maladie d'amour se généralise, mais le roi Vlan refuse encore de laisser son royaume s'abandonner aux affres amoureuses.  Il fait donc juger les trois Terrestres.  Comme pour tout le reste, la conduite des affaires judiciaires sur la Lune étonne, puisque l'avocat et le procureur sont une seule et même personne.

Dans la version d'origine, le roi Cosmos condamne alors les accusés à un emprisonnement au fond d'un cratère d'ancien volcan, dont les personnages principaux sortiront grâce à une éruption opportune.  Ainsi, le reste de l'acte IV d'origine se passait dans des paysages désolés ou carrément souterrains.  Dans l'adaptation moderne, l'épisode au complet saute et le tout se termine, comme dans la version d'origine, sous un clair de Terre salué par les acteurs.

Joli échantillon d'opérette, Le Voyage dans la Lune a été monté par les Productions Belle Lurette de Laval qui ont amplement raccourci l'original afin de passer de 75 interprètes environ à 9 (plus un pianiste), de quatre actes à trois et d'une durée de quatre heures à deux environ.  Le gros de l'intrigue (l'essentiel des trois premiers actes) et la plupart des chansons ont toutefois survécu puisqu'on a sabré dans le quatrième acte et dans les ballets qui servaient du spectacle à grand déploiement aux spectateurs du XIXe siècle.  Les chansons d'opérette sur la musique d'Offenbach sont entraînantes et réjouissantes dans leur genre.  Outre les ellipses, l'adaptation pimente le texte d'interjections en anglais ou en québécois et la scène des charlatans à l'acte III substitue aux paroles d'origine un boniment de quêteux complètement québécois.  Ailleurs, ce sont parfois des allusions d'époque qui sautent.  Toute une chanson sur les avantages du voyage en obus sur les trajets en chemin de fer a disparu.  Le fil télégraphique dévidé depuis la Terre, dont Microscope traîne un bout dans sa poche afin de communiquer avec sa flamme restée sur Terre, a également disparu.
 À l'acte II, il est question de maisons démolies avant d'être expropriées — une pointe sans doute adressée à l'ancien préfet Haussmann — et la pièce se moque des mœurs politiques en les renversant sur la Lune selon un procédé classique : le conseiller du roi se fait congédier parce qu'il met de l'argent de sa poche dans les coffres de l'État et on enlève les décorations pour récompenser les sujets méritants.  L'acte III perd aussi tout un numéro raillant les médecins ainsi que plusieurs blagues sur la spéculation à la Bourse.  Toute la pièce ridiculise d'ailleurs les prétentions des rois et des reines, des princes et des princesses, ce qui pourrait s'expliquer par le contexte qui est celui des premières années de la IIIe République.

En revanche, l'adaptation conserve — et amplifie au besoin — les sous-entendus parfois grivois du livret d'origine.  La princesse Fantasia se découvre capable d'amour en croquant une pomme arrivée de la Terre et ne cesse plus de soupirer sur les plaisirs de croquer la pomme.  Le prince Caprice revient de voyages où il a appris à connaître les femmes et le chante sur tous les tons en faisant rimer « inconnu » et « connu », à moins que ce soit « con nu »... tout étant dans l'intonation.  La mise en scène vire parfois carrément à la pantalonnade, quand les choristes donnent du pelvis à la Elvis, qu'une Fantasia trop lourde se tortille dans les bras de son père ou que les tourtereaux interplanétaires se chantent leur amour en expectorant des morceaux de pomme.  D'autres touches d'humour rappellent les bouffonnades des parties d'impro, comme ce petit ventilateur à main que sort la princesse Fantasia pour avoir les cheveux dans le vent...  Bref, la majorité des interprètes ne se privent pas de cabotiner puisque l'opérette s'y prête.  On ne saurait dire qu'il s'agit de l'esprit boulevardier qu'un Adolphe Brisson définissait en termes d'anecdotes, de saillies, de mots drôles et piquants, voire de pointes perfides, mais sans effort, sans grimace appuyée, sans bile ou férocité.

La princesse Fantasia est jouée par Étienne Cousineau, à l'étonnante voix de soprano, avec l'aide d'une longue perruque blonde.  L'adaptation inclut d'autres rôles travestis, mais les déguisements se limitent d'habitude à quelques accessoires qui permettent aux chanteurs d'enchaîner plusieurs rôles différents sans avoir à changer de costume au complet.  La nécessité étant mère de l'invention, l'adaptation a d'ailleurs obligé la troupe à faire preuve d'ingéniosité.  Les astronomes du premier acte sont personnifiés par des marionnettes à gaine, tandis que des petits pantins incarnent les gardes qui gardent les gardes qui gardent la princesse...

Même si Jules Verne a pu se plaindre à bon droit des allusions à son œuvre, le canon de vingt lieues faisant figure de clin d'œil à la fois à son diptyque lunaire et à Vingt mille lieues sous les mers, les ressemblances ne sont pas si marquées.  Ainsi, l'aréopage des astronomes rappelle un peu les artilleurs à la retraite du Gun Club de Verne dans De la Terre à la Lune, mais il va clairement inspirer l'assemblée de savants dans le film de Méliès qui s'appelle également Le Voyage dans la Lune en 1902.  Il y a quelques autres points de ressemblance entre les deux, d'ailleurs.  Les explorateurs de Méliès assistent au lever de la Terre, comme les personnages de l'opérette à la fin de l'histoire.  Ils sont capturés par les Sélénites et leurs parapluies jouent également un rôle (dans l'opérette, le roi Vlan présente son parapluie comme étant son sceptre royal).  Les savants de Méliès se défendent contre les Sélénites au moyen de leurs parapluies et le gag d'un parapluie qui se transforme en champignon poussant à toute allure pourrait renvoyer à la croissance extraordinaire des plantes sur la Lune de l'opérette.

Néanmoins, les auteurs de l'opérette s'inspirent sans doute de toute la tradition des voyages lunaires examinée par Marjorie Hope Nicolson, entre autres.  L'amour est inconnu sur la Lune comme dans Les Aventures du baron de Munchhausen (au chapitre XVI : « Dixième aventure de mer, second voyage dans la Lune »), en partie parce qu'il n'existait qu'un sexe et en partie parce que les habitants de la Lune poussaient sur les arbres.

Bref, si l'ambiance de conte de fées pourrait aussi se retrouver dans quelques contes pour enfants de Jules Verne (il faudrait fouiller), l'inspiration vernienne de cette création reste mince.  Néanmoins, elle permet de mieux comprendre le contexte de réception des ouvrages de Verne, ainsi que la nouveauté formelle des voyages lunaires de Verne, qui tout en empruntant un peu à Poe tranchaient sur toute une tradition narrative qui, depuis Lucien de Samosate, avait fait de la Lune un lieu « carnavalesque » où les conventions et attentes terrestres étaient renversées.  L'opérette conserve quelques éléments techniques et scientifiques, mais ils sont noyés dans la masse du romanesque et de la fantaisie.  La science-fiction de Verne demeurait donc une démarche radicale.

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2015-03-16

 

L'emploi universitaire en une photo

Cette photo prise à l'Université d'Ottawa la semaine dernière illustre assez bien, par inadvertance ou non, la situation de l'emploi universitaire au Canada en ce moment.  Normalement, des annonces de postes disponibles, temporaires ou permanents, dans tout le Canada occuperaient le créneau en bas au centre.  S'il y en a, elles ne sont pas arrivées jusqu'au bureau de la secrétaire qui s'occupe ordinairement de les afficher...


Comme le montre la photo, il ne manque pas de programmes d'étude, de bourses et de conférences pour les étudiants et les professeurs.  Par contre, d'emplois plus ou moins permanents pour les étudiants, boursiers ou conférenciers qui décrochent un doctorat, il en manque toujours, et depuis des années.  Selon une évaluation récente, les universités canadiennes décernent environ 6 000 doctorats par année, mais elles n'offrent au plus que 2 000 postes dotés d'une quelconque permanence.  Pourtant, il existe des besoins très clairs dans les salles de cours, puisque plus de la moitié des cours dans un nombre grandissant d'universités nord-américaines sont donnés par des chargés de cours ou professeurs à temps partiel ou autres « forçats des corrections sans fin », bref, par des contractuels qui ne connaissent pas avec certitude leur emploi du temps au-delà de quatre ou huit mois.

Un éditorial du Globe and Mail en fin de semaine souligne les contradictions des discours institutionnels.  Les universités canadiennes prétendent viser l'excellence, mais elles se contentent, pour de nombreux cours, d'enseignants payés au lance-pierres et souvent privés des ressources pédagogiques les plus élémentaires — à commencer par un bureau à leur entière disposition où ils pourraient rencontrer les étudiants.  Comme les universités canadiennes consacrent une part modeste de leurs budgets à la masse salariale des professeurs à temps plein ou temps partiel (environ 30%, en baisse depuis 1992, quand elle représentait presque 40%), il y aurait pourtant de la marge pour augmenter la rémunération des enseignants les moins bien payés.  (Car un chargé de cours qui assume le même nombre de cours moyen qu'un professeur titulaire gagne moins de 30 000 $ par année.)  Pourquoi les universités se plaignent-elles dans ce cas de manquer d'argent?  Est-ce la faute à l'expansion des administrations comme on le croit aux États-Unis? 

En fait, contrairement à des opinions qu'on entend parfois, la croissance des dépenses dans les universités canadiennes aux dépens des professeurs (qui ont le moins profité du gonflement des budgets depuis vingt ans, en raison justement de la sous-rémunération des chargés de cours) ne s'explique ni par l'augmentation des services aux étudiants ni par l'augmentation des budgets des bibliothèques (qui paient pourtant de plus en plus cher pour les revues savantes et scientifiques, mais dont les budgets ont en fait rétréci).  Selon ces deux analyses des données universitaires canadiennes jusqu'en 2010, plusieurs postes ont augmenté beaucoup plus rapidement que la rémunération des professeurs :

— les bourses (une augmentation de 700% depuis 1992 !), en majorité pour les étudiants diplômés (2e et 3e cycles) qui ne trouveront pas de postes permanents dans le monde universitaire...

— les bénéfices non-salariaux : frais de retraite, contributions aux régimes de retraite et sans doute aussi les années sabbatiques (le tout profitant surtout aux professeurs des générations précédentes, et surtout pas aux contractuels qui ont tout au plus des régimes de retraite minimaux)

— les autres frais pour l'instruction : salaires des secrétaires au service des départements, financement des laboratoires d'enseignement et des techniciens de laboratoire, aide à l'enseignement et services adaptés (pour les personnes qui ont des problèmes d'apprentissage ou pour les étudiants étrangers qui ont besoin d'une mise à niveau, en particulier dans les universités canadiennes qui recrutent beaucoup à l'étranger pour se financer...)

— les frais d'infrastructure et les frais de contrats avec des firmes extérieures : la facture énergétique (particulièrement élevée dans une province comme l'Ontario, mais aussi en hausse en raison de l'augmentation du nombre d'ordinateurs, etc.) et ce qu'on pourrait appeler la facture de la privatisation associée à l'embauche de firmes extérieures pour le nettoyage, le déneigement, la sécurité et les cafétérias

Ceci ne signifie pas que les administrations universitaires n'ont pas vu leurs budgets augmenter plus vite que la masse salariale des professeurs à temps plein et à temps partiel (67% environ pour les premières vs. 38% au plus pour la seconde, entre 1992 et 2010, en dollars constants).  Une fois qu'on répartit l'augmentation du budget hors-enseignement professoral, on trouve trois secteurs qui s'accaparent la part du lion de l'augmentation de la masse salariale :

— les infrastructures : gestion des édifices et bureaux, entretien, alimentation électrique, chauffage, réparations et rénovations, frais de location, assurances et taxes municipales

— les frais de fonctionnements des facultés et départements (dont les salaires des doyens et de leurs bureaux), des études supérieures et des cours d'été

— l'administration générale

Si on peut calculer que la masse salariale des professeurs aurait été supérieure de 1,6 milliards de dollars en 2010 (en dollars de 2011) si elle représentait la même proportion des budgets qu'en 1992, cela ne saurait être dû à la seule augmentation du secteur administratif, qui a absorbé 325 millions de dollars de plus mutatis mutandis.

De manière un peu impressionniste, je conclurais donc que ceux qui bénéficient de l'exploitation des contractuels de l'enseignement universitaire, ce sont :

(i) les chercheurs, qui bénéficient de meilleures conditions salariales (compte tenu des vacances, années sabbatiques et régimes de retraite) et de la collaboration d'un plus grand nombre d'étudiants diplômés financés par le système ;

(ii) les retraités et futurs retraités de la génération du baby boom (sur-représentés parmi les rangs des professeurs permanents, ceteris paribus) ;

(iii) les firmes privées qui bénéficient de contrats accordés au détriment de l'ancien personnel universitaire (syndiqué) ;

(iv) le personnel auxiliaire et les administrateurs : les augmentations ne concernent pas tout le monde (car il y a eu une petite baisse de la rémunération globale pour l'ensemble de ce secteur), mais les employés épargnés par la sous-traitance ont clairement vu dans certains domaines leur nombre et/ou leur rémunération augmenter ;

(v) les fournisseurs d'électricité ; et

(vi) les contribuables qui exigent toujours plus des universités (plus de diplômés, plus de recherche, plus de brevets) mais qui ont fait payer la note aux étudiants — et fait compenser par des bourses universitaires l'augmentation des frais étudiants, de sorte qu'en fin de compte, ce sont les enseignants les plus précaires qui paient, relativement parlant, pour l'amélioration des services, l'amélioration de la recherche, les retraites des boomers et l'expansion de l'administration.


À certains égards, le sort de la plupart des employés universitaires reste enviable, si bien qu'on ne se lamentera pas trop fort, mais il est également clair que les universités n'ont pas encore assumé la responsabilité de leurs choix depuis vingt-cinq ans.

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